Quels sont les signes de l’addiction à la chirurgie esthétique ?
L’addiction d’une personne à la chirurgie esthétique se reconnait en premier lieu par le grand nombre d’interventions qu’elle a déjà subies ou qu’elle compte subir. Ces actes peuvent être concentrés sur une seule zone, comme se refaire le visage plusieurs fois de suite. Certains addicts se reconnaissent aux opérations successives sur différentes parties de leur corps, comme ceux qui se font remonter les fesses, réduire ou augmenter les seins, refaire les pommettes, etc. D’autres désirent ressembler à leur idole et souhaitent avoir soit leur nez, soit leurs lèvres, etc.
Les dangers de l’addiction à la chirurgie esthétique
Les multiples opérations de chirurgie esthétique peuvent provoquer, à court ou à long terme, des problèmes aussi bien d’ordre physique que d’ordre psychologique.
En premier lieu, il est important de souligner que les interventions chirurgicales répétitives sur une zone particulière du corps peuvent provoquer des problèmes nerveux, notamment à cause des produits anesthésiants. Il y a également les risques de complication à la cicatrisation, comme des infections ou des hémorragies postopératoires.
Ensuite, l’éternelle insatisfaction des adeptes de la chirurgie esthétique peut également être à l’origine d’une fragilité psychologique. L’addiction à cette pratique est d’ailleurs considérée par les psychothérapeutes comme un trouble psychologique.
Se faire aider pour sortir du cercle vicieux
Le recours à la chirurgie esthétique doit être dosé, surtout lorsqu’il s’agit de chirurgie correctrice pour éviter des conséquences désastreuses à long terme. Les dangers de l’addiction sont réels et les personnes qui y sont exposées ne semblent pas souvent se rendre compte de la gravité de leur état.
Selon les spécialistes de la santé mentale, les accros à la chirurgie esthétique devraient suivre une psychothérapie destinée à les aider à se revaloriser à leurs propres yeux. Ces personnes doivent savoir s’accepter telles qu’elles sont ou apprendre à contrôler leur propension à vouloir se transformer en figure de mode.