L’ électroridopuncture: comment ça marche ?
L’électroridopunture, aussi appelée électroridolyse, a pour but principal de réduire les rides, ou tout au moins de les atténuer. Il s’agit d’une méthode alliant les bienfaits de la ridopuncture, qui a pour objectif de tonifier les muscles,et de l’électrothérapie.
Les aiguilles sont insérées sous la peau au niveau des rides, plus précisément suivant le sens dans lequel elles apparaissent. Un courant pulsé de faible intensité est ensuite passé dans le derme par l’intermédiaire des aiguilles. Le courant va alors stimuler la production naturelle de fibres de collagène qui vont servir à combler les rides, contribuer à retendre la peau et à lui faire retrouver sa souplesse.
Il faudra au moins quatre séances d’environ 45 minutes pour obtenir un résultat satisfaisant, mais le jeu en vaut la chandelle. On comptera environ 10 séances pour une cure complète.
Quelles zones peuvent être traitées ?
Premier point important à prendre en considération, l’électroridopunture ne sera mise en œuvre que pour les rides peu profondes. Ainsi, cette méthode ne peut pas être utilisée pour les rides dues à un relâchement tissulaire. La zone la plus traitée par électroridolyse est le visage. Les rides et ridules qui apparaissent sur le front, les joues et le menton sont les principales cibles du traitement. Toutefois, les rides peu profondes du cou peuvent également bénéficier de cette technique.
On peut aussi envisager cette méthode pour éliminer les rides apparues après un relâchement cutané de faible amplitude, notamment sur les bras et les cuisses. Une fois le traitement terminé, il ne faut pas négliger les séances d’entretien. En effet, celles-ci sont nécessaires pour suivre l’évolution et constater les résultats du traitement, mais aussi pour que l’effet perdure.
Les limites de l’électroridopunture
Par mesure de précaution, il est primordial de s’adresser à des médecins professionnels pour recourir à cette technique, étant donné la délicatesse de l’opération. Les personnes sujettes aux problèmes cardiaques ne doivent pas avoir recours à l’électroridolyse.