Des jambes de rêves !
L’âge, la perte excessive de poids, ou une malformation peuvent entrainer une disproportion des jambes et des cuisses. La chirurgie plastique propose de leur rendre grâce et harmonie et d’éliminer les graisses situées dans les cuisses internes. Pour ce dernier cas, l’opération consiste à enlever la peau superflue et à inspirer le surplus de graisse par une méthode nommée lipoaspiration. L’étendue de l’incision à effectuer sur la cuisse dépendra de l’excès à retirer. La cicatrice est alors dissimulée si seule la face interne subit le lifting. Elle sera entièrement visible si toute la cuisse est concernée.
Généralement, les interventions sur les jambes sont sollicitées dans le cas de mollets trop fins. Le muscle atrophié est ainsi corrigé à l’aide d’une prothèse spéciale pour les mollets conçue en silicone. Le résultat est remarquable dès la fin de la pose. Le sujet se trouve alors encore sous anesthésie locale ou générale. Douleurs, étirements de la peau et d’autres désagréments spécifiques disparaitront quelque temps après la chirurgie. Des séances de rééducation peuvent s’avérer utiles pour s’habituer à ses nouvelles jambes. Quoi qu’il en soit, votre chirurgien est là pour vous informer et vous suivre avant et après l’intervention.
L’allongement osseux: une pratique à haut risque !
Si en 1951 eut lieu le premier allongement osseux, cette méthode était surtout pratiquée sur des personnes souffrantes de déformations osseuses, atteintes de nanisme ou victimes de graves accidents. Bien que l’opération soit délicate et comporte plusieurs risques, elle est devenue de nos jours, une chirurgie esthétique à part entière. Si grandir de quelques centimètres semble une motivation suffisante pour décider d’un allongement des jambes, c’est une chirurgie lourde, demandant beaucoup de sacrifices induisant une longue période de réduction.
L’intervention consiste en effet à sectionner un os et à écarter au fur et à mesure les deux parties. Un « nouvel os  » se forme entre le vide et cette greffe de l’os original. Nerfs, vaisseaux sanguins et tous les éléments autour de l’os se reconstituent alors. Ce procédé se fait très lentement, à l’aide de fixateurs interne et externe faits de broches et d’arceaux. L’os croit d’environ 1 mm par jour. Plus de deux mois sont nécessaires pour gagner cinq centimètres, pendant lesquels le patient est totalement alité. Ainsi, cette opération demeure très lourde et comporte plusieurs risques d’infection.