La chirurgie esthétique en chiffres

Parfois les statistiques nous donnent des informations très intéressantes, en nous offrant une autre vision de la réalité. Voici donc quelques chiffres concernant la chirurgie esthétique.

Chirurgie esthétique: les Américains en sont de plus en plus friands

Selon l’American Society of Plastic Surgery (ASPS), le nombre de chirurgies esthétiques des patients de sexe masculin, s’est accru de 16% entre 2002 et 2007 aux États-Unis. Ainsi, la population masculine américaine semble de plus en plus attirée par la chirurgie esthétique. La liposuccion abdominale, pour se débarrasser des « seins d’hommes  » et le lifting facial classique sont parmi les opérations les plus demandées. Et malgré la crise immobilière qui a secoué les États-Unis, les dépenses correspondant àla chirurgie esthétique ont augmenté de 9% par an depuis 2007. Et par rapport àl’année de 2000, ce chiffre est en hausse de 59%.

La liposuccion talonne l’augmentation mammaire

Pendant les années 1990, la chirurgie de l’augmentation mammaire représentait la majeure partie des demandes. Aujourd’hui ce n’est plus le cas: la liposuccion prend le devant avec 18,8% des interventions chirurgicales en général, selon les chiffres publiés par l’ISAPS (International Society of Aesthetic Plastic Surgery) pour son sondage mondial portant sur l’année 2009. Aux États-Unis, tout sexe confondu, la palme d’or revient toujours àla chirurgie mammaire, mais elle est suivie de très près par la rhinoplastie. Les pays comme la Chine, le Brésil, le Mexique, et bien sà»r les États-Unis, prennent la tête des pays qui pratiquent le plus la chirurgie plastique.

Seulement 13% de chirurgiens qualifiés en France

Selon les statistiques des sociétés d’assurances, seulement 30% des médecins pratiquant la chirurgie esthétique, sont qualifiés par le Conseil National de l’Ordre des Médecins. Un chiffre qui n’est guère rassurant… Comment en est-on arrivé là ? Bon nombre de médecins sont chirurgiens, il est vrai, mais peu possèdent une spécialisation dans le domaine de la chirurgie plastique. À noter qu’un bon chirurgien qualifié dans le domaine, doit avoir exercé 7 années en médecine générale et 6 années d’assistanat en chirurgie (donc 13 années d’études). Et rares sont les médecins ayant ce cursus, et beaucoup abusent des directives du Code de Déontologie.

Les jeunes ont aussi leur mot àdire

Dans l‘Hexagone, les émissions de téléréalité attirent de nombreux jeunes. Chez les filles, la liposuccion est la tendance la plus marquante aujourd’hui. Même si la majorité d’entre eux sont satisfaits, 40% des jeunes Français ayant fait appel àla chirurgie plastique affirment aujourd’hui leur regret. La faute àune mauvaise information, un manque de réflexion, le manque de conseils venant de l’entourage, et bien sà»r… le recours au mauvais chirurgien !

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