La chirurgie esthétique des lèvres
Depuis plusieurs années, en chirurgie esthétique, on a eu recours à l’injection de Silicone en petites gouttes pour parfaire les lèvres. Cette pratique permettait de modeler l’épaisseur et le contour des lèvres sans produire d’effets secondaires et aucune cicatrice. Il faut que la quantité soit bien étudiée afin d’obtenir un résultat satisfaisant. Mais depuis quelques années et à la suite des problèmes causés par le silicone, cette pratique en France est interdite.
Aujourd’hui, la chirurgie esthétique fait appel à la "lipostructure" pour rectifier les lèvres. Il s’agit d’un concept inventé par un praticien New-Yorkais. La lipostructure vise à effectuer une autogreffe. C’est à dire qu’on enlève un tissu graisseux vivant sur une partie du corps pour le greffer sur la partie de la lèvre. Cette intervention est très délicate et doit être manipulée avec douceur et précision afin de faire en sorte que le tissu soit bien vivant quand il arrivera à l’endroit à greffer.
Des résultats surprenants
Il y a deux sortes de lipostructure, premièrement la lipostructure pour les lèvres trop minces qui donnent une apparence sèche au visage et ensuite les lèvres involuées qui deviennent fripées, courantes chez les personnes âgées. Pour cela, le chirurgien va aspirer des tissus graisseux bien vivants et en bonne santé. La quantité ne doit pas dépasser 3 mm et les tissus doivent provenir d’un endroit bien gras pour assurer leur survie. Ensuite, grâce à des fines canules, il injecte ces tissus graisseux, après en avoir éliminé les cellules mortes, dans la partie de la lèvre à greffer.
Cette injection permettra aux lèvres de retrouver une épaisseur plus esthétique. Elle favorisera également une augmentation de l’arc de cupidon pour bien le souligner. Ainsi, les rides qui se forment sur le contour des lèvres seront réduites ou supprimées. Le patient retrouvera alors une bouche plus pulpeuse et plus jeune. Cette intervention se pratique avec une anesthésie locale ou générale, selon les cas. Après l’opération, un suivi strict doit être assuré par le chirurgien, car des oedèmes peuvent apparaître. L’injection peut se faire à deux reprises avec un décalage de 6 mois minimum.