Comment se manifestent les courbures de la verge ?
Les courbures du pénis se présentent selon deux cas de figure. L’inflexion ventrale se dit d’un pénis en érection déviant vers le bas. Ce phénomène naturel résulte parfois de la formation d’un tissu tendineux entre les parties caverneuses et spongieuses du pénis. Dans certains cas, cette forme de courbure est associée à un « hypospadias  », une malformation du bout du canal de l’urètre. L’inflexion latérale quant à elle se traduit par une courbure de la verge vers la gauche ou vers la droite. Cette tendance est exclusivement liée à une asymétrie du développement des corps caverneux. Pour pallier ce problème qui devient une source de blocage chez la gent masculine, une seule solution s’impose: la « péniplastie réparatrice  ».
Les courbures de la verge: les étapes d’intervention
La correction d’une courbure ventrale ou latérale consiste à ôter la partie fibreuse qui se situe entre le canal spongieux et caverneux du pénis. La seconde option revient à raccourcir la longueur du corps caverneux se trouvant à l’opposé de la partie déviée. Une consultation au préalable chez un urologue ou un andrologue est cependant primordiale avant une opération. Le spécialiste se charge de mesurer l’angle et l’ampleur de la courbure. Le traitement n’est en effet réalisable que sur un seuil de déviation supérieur à 30 degrés. Il convient également de pratiquer la péniplastie réparatrice vers la fin de la puberté, sauf si les courbures sont liées à une anomalie de la présentation du prépuce et un trouble de l’érection. L’opération se réalise sous anesthésie générale.
Courbures de la verge: les symptômes nécessitant une intervention
Il est important de savoir que tous les hommes présentent une courbure au niveau du pénis. Cette dernière nécessite une intervention selon son importance. Outre la mesure de l’angle effectuée par le spécialiste, quelques signes démontrent une véritable anomalie. Un pénis courbé à plus de 30 degrés occasionne un gène et une insatisfaction pendant une relation sexuelle. Le sujet ressent une douleur lors de la pénétration et quelques fois lors de l’éjaculation. Des contrôles de rectitude réguliers sont par ailleurs effectués par l’urologue ou l’andrologue sur quelques mois après l’intervention.