Le lifting : souvent utile après une perte de poids importante

La peau se relâche après la fonte des graisses et le corps devient difforme. La chirurgie réparatrice fait aujourd’hui des miracles pour redessiner le corps après de tels dégâts, mais elle est soumise àconditions.

Les zones traitables

Malheureusement, les parties les plus atteintes par la fonte des graisses sur le corps sont toujours celles qu’on aimerait exposer ou mettre en valeur: les seins, le ventre, les bras, les fesses, mais également le visage.

Après une forte perte de poids, les seins, aussi bien les chez hommes que chez les femmes, peuvent présenter une ptôse et « pendre  ». Il s’agira alors de les redresser et de leur redonner leur galbe, une prothèse n’étant pas exclue. Les hommes atteints de gynécomastie pourront retrouver une poitrine plate qu’ils pourront remuscler par la suite.

Le ventre peut également subir une plastie abdominale pour le retendre. Il s’agira principalement de retirer l’excès éventuel de peau qui a tendance àpendouiller. La peau des bras, des cuisses et des fesses sera retendue et lissée afin de leur éviter cet effet fripé. Le chirurgien interviendra dans les plis naturels de la peau pour bien dissimuler les cicatrices, notamment sur la zone àl’intérieur des cuisses et aux alentours des aisselles pour les bras. Le visage pourrait également faire l’objet d’une chirurgie correctrice pour éviter l’affaissement de la peau sur les joues.

Les conditions d’éligibilité àla chirurgie réparatrice

La chirurgie réparatrice n’est pas possible pour qui le désire. Par mesure de prudence et pour éviter les accidents, il faut remplir certaines conditions pour pouvoir y avoir recours.
Le patient devra impérativement avoir un IMC inférieur à31. L’IMC désigne le rapport entre le poids et la taille: IMC = poids / (taille au carré). Son poids devra impérativement avoir été stabilisé lors des 6 mois précédant l’opération.

Les grands fumeurs n’auront pas le droit de se faire opérer pour une chirurgie réparatrice. Il leur faudra arrêter la cigarette pendant au moins un mois avant l’intervention. Enfin, plusieurs tests et analyses sanguins devront être effectués avant de savoir si oui ou non on pourra passer sur la table d’opération.

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