L’injection de Botox, une solution strictement chirurgicale
Traiter les rides par injection de Botox est considéré comme une intervention spécifiquement chirurgicale. Après une solide formation, seuls les chirurgiens plasticiens, spécialisés en chirurgie maxillo-faciale, en chirurgie du cou et de la face ou en dermatologie sont aptes à pratiquer cette méthode. Il est conseillé de s’adresser à des spécialistes, l’intervention demandant un doigté certain. Le dosage du produit est une opération délicate afin de ne pas faire apparaitre un visage figé au patient. D’une manière générale, les muscles les plus épais et les plus toniques demandent une dose plus importante de Botox.
Le traitement par Botox, pourquoi ?
À ce jour, seule la zone des rides de la glabelle est légalement soignée par Botox. Ces plis résultant des froncements de sourcils sont les plus courants et les plus simples à effacer. Le savoir-faire du spécialiste permettra de les atténuer plus ou moins efficacement tout en conservant autant que possible les expressions naturelles du visage. Il s’agit essentiellement d’équilibrer les injections entre le muscle de l’orbiculaire qui ferme les paupières, le muscle frontal qui aide à remonter les sourcils et le muscle corrugateur qui les fait se froncer.
Déroulement de l’opération
Avant toute intervention, le spécialiste informe son patient sur ses attentes, la méthode d’injection, les effets potentiels ainsi que les tarifs. Les éventuelles contre-indications sont également étudiées pour éviter les complications postopératoires. Durant l’intervention, le chirurgien effectue une anesthésie locale avant de réaliser de petites injections autour de la zone concernée. L’opération peut se faire en cabinet et n’est pratiquement pas visible. Le patient peut vaquer à ses occupations habituelles dès sa sortie. L’efficacité de l’intervention est visible dès la semaine suivante et dure entre quatre et six mois.
Les inconvénients de l’injection de Botox
Les risques connus à ce jour sont surtout liés à un mauvais dosage du Botox injecté. À trop forte dose, les expressions naturelles du visage deviennent impossibles, donnant au patient un air figé. Les techniques d’injection sont également les plus délicates. Une mauvaise manipulation de la seringue peut en effet entraîner la paralysie de l’orbiculaire et aller jusqu’à un strabisme passager dans le pire des cas. Les muscles moteurs des yeux sont alors touchés et le patient présente le risque d’une paupière tombante.