Se faire débrider les yeux pour se sentir belle
Les canons de beauté du XXIe siècle sont souvent représentés par les femmes occidentales. Teint de porcelaine, yeux de biche, taille de guêpe, les références en matière de beauté sont imposées par les magazines de mode. Le Japon, dans sa course à l’occidentalisation, n’échappe pas à cette tendance et voit le nombre de recours à la chirurgie esthétique exploser. En effet, pour avoir des traits occidentaux ou pour d’autres raisons plus profondes, un grand nombre de Japonaises, et quelquefois des Japonais, se font débrider les yeux.
Il faut cependant noter que seuls 30 % d’entre eux reconnaissent avoir recours à la chirurgie des yeux pour ressembler à une Américaine ou une Européenne. En effet, des problèmes de vision peuvent pousser les Japonais à se faire débrider les yeux. Si la transformation est saisissante, l’opération qui coà »te une centaine d’euros est irréversible. Il vaut alors mieux prendre le temps de bien réfléchir avant de changer radicalement d’apparence.
Simple coquetterie ou vrai complexe
En vraies victimes de la mode, les Japonaises ont de plus en plus souvent recours à la chirurgie des yeux. Simple acte de coquetterie ou véritable complexe, les raisons qui les motivent ne sont pas toujours avouées. Pour éviter de possibles regrets ultérieurs, deux ou trois entretiens avec une équipe médicale sont nécessaires. En effet, la chirurgie des yeux, qui se pratique en un jour, est un acte définitif.
L’opération en elle-même se réalise sous anesthésie locale, car elle peut être douloureuse. Grâce à des techniques ultramodernes, le patient gardera une cicatrice quasiment invisible. Ceux qui n’ont pas les moyens de se faire opérer ont trouvé une parade: les kits de débridage. Simple d’utilisation, ils se collent aux paupières pour agrandir la vision. L’avantage de ces kits est que, contrairement à la chirurgie esthétique, ils s’enlèvent au bout d’une journée. Dans tous les cas, une volonté de changer d’apparence, ne serait-ce que provisoirement, dénote un certain mal-être qu’il convient de soigner autrement que par la chirurgie.